Various Artists – Return To The Playboy Mansion by Dimitri From Paris

Dimitri From Paris est de retour avec un troisième opus (mixé par lui) dans la série « Playboy Mansion ». Après A Night At The Playboy Mansion en 2000 et le After The Playboy Mansion en 2002, Defected nous offre en cette année 2008 le Return To The Playboy Mansion. Fidèle à lui-même, il nous offre à travers ce double CD, le meilleur du Disco, du Garage et de la House. Rappelons juste au passage que Bob Sinclar s’était essayé avec succès à l’exercice l’an passé avec le Live At The Playboy Mansion, également sorti sur Defected.

Le CD1 « Partytime » porte bien son nom. A peine glisser dans le lecteur que nous voilà déjà en train de remuer inconsciemment. Ce qui est logique au vu de l’entrée en matière, Cosmic Girl de Jamiroquai suivi du remix des Masters At Work de 1996, de Allways There de Incogino et Jocelyn Brown. Ces deux premières tracks annoncent déjà les nombreuses excellentes qui vont suivre. Pour les amateurs de label Motown, Dimitri From Paris nous sors au milieu de son set, le superbe Ain’t No Mountain High Enough de Marvi Gaye et Tammi Terell, comment ne pas être sublimé avec une track pareille… on en a presque un regret quand la track arrive sur la fin mais il nous offre pas moins que The Cure & The Cause de Go Deep et Tracey K pour nous en remettre.

Le CD2 « Sexytime »… que dire si ce n’est que son nom n’est surement pas innocent à entendre la musique présente sur celui-ci. Si je devais donner un conseil d’écoute, je dirais : pièce dans le noir, quelques bougies, une compagnie agréable et une bouteille de champagne. La track d’ouverture Close The Door de Teddy Pendergrass donne déjà peut-être la première chose à faire juste après avoir appuyé sur play. Ensuite, Barry White y va de son petit conseil avec I’m Gonna Love You Juste A Little More Baby. Mais au cas où les choses ne seraient pas encore totalement claires, Marvin Gaye va nous mettre les points sur les i avec son I Want You. Pour les téméraires, The Brand New Heavies vous suggère Never Stop. Et c’est bien l’envie qu’on a, en écoutant ce CD.