Interview: Sayag Jazz Machine
Interview: Sayag Jazz Machine
Formation atypique, Sayag Jazz Machine dévoile avec toujours plus de créativité depuis six ans, une jungle jazz aux influences multiples et imagées. Aujourd’hui, avec ce 3ème album « No Me Digas », le groupe affirme son originalité et pousse le curseur electro, break et hip hop au maximum, offrant un véritable ovni d’énergie cinétique. Sayag Jazz Machine joue littéralement les contrastes de la vibration électronique et de la note bleue, avec la complicité d’invités aussi éclectiques qu’inattendus : le guitariste et oudiste Titi Robin, au coeur oriental et gitan (Naïve), Busdriver, un des personnages des plus charismatiques du hip-hop actuel, issu de la scène de Los Angeles (Big Dada / Ninja Tune), Soklak, le rappeur parisien à la gouaille assassine, la chilienne Anita Tijoux et son phrasé coloré hip-hop latino, (chanteuse du groupe Makiza), ou encore les Broke Gringos, collectif singulier de la scène hip hop allemande…
Sur scène, pour ce nouvel album, Sayag Jazz Machine fait son cinéma et propose sur fond de fiction cyberpunk absurde « à la Terry Gilliam » d’ouvrir les portes d’un laboratoire visuel et sonore énigmatique, et de plonger au coeur du sommeil paradoxal. Cette introspection va laisser échapper des émotions des plus intimes et des plus profondes, provoquant, avec délice, l’aventureuse exploration des turpitudes que recèle le rapport homme / machine… situations psychotiques, cauchemardesques, oniriques et… déjantées. Sayag Jazz Machine développe, dans ce spectacle tout à fait original, un concept où lumières, projections vidéos et musiciens jouent, s’emportent et se déchaînent, en total alchimie, dans une électro-symphonie multimédia. (Source : www.uncivilizedworld.com)