Jason Chance – The Beginning EP

Le label de Roger Sanchez, Stealth Records, nous sort pour la rentrée un EP au titre évocateur, The Beginning. Cet EP est aussi une des premières sorties de l’anglais Jason Chance qui récidive après la sortie plutôt remarquée de Keep It Coming sur le label Stoney Boy Music. Jason Chance mixe déjà depuis plus d’une décennie et a réussi au fil des années à devenir une des étoiles montantes de la scène londonienne underground. Il débute ainsi au Turnmills avant de passer par des clubs aussi prestigieux que le Ministry of Sound, le Pacha, le The Egg. Ces sets Club House lui permettent de se faire petit à petit un nom suffisamment connu et reconnu pour qu’il se lance dans la production. En 2008, il teste pour la première fois le titre The Beginning dans un de ses sets. Devant l’accueil survolté du public pour son titre, il envoie ce dernier à plusieurs DJ de renoms et c’est ainsi que des artistes comme D.O.N.S, Erick E, Kid Massive ou Tune Bros le playlisteront massivement. Le titre finit par arriver dans les mains de Roger Sanchez qui le signe sur son label Stealth Records.

Fidèle à la tradition, l’EP se compose du titre original accompagné de ces remixes. Dans son Original Mix, déjà repris dans sur la Stealth Summer Sampler sorti cet été, Jason Chance nous envoie un son House/Tech-House bien soutenu qui ne manque pas d’efficacité sur un dancefloor. Entre des quelques basses à décoiffer, des sessions de piano ne manquent pas de garder le rythme tout en offrant une accalmie qui repart sur une montée progressive. Le premier remixe de l’EP est réalisé par le duo Hoxton Whores, composé de Gary Dedman et Kevin Andrews. Un remixe plus deep et minimaliste, jouant aussi plus allègrement de certains effets et sonorités aigues tout en gardant les plages de piano pour redonner un dynamisme sur la deuxième moitié du titre qui commençaient légèrement à s’essouffler. Et enfin, le deuxième remixe nous est proposé par un autre duo, Muzzaik, composé des deux hongrois Daniel Dalmady et Zsolt Milichovszki. Ils nous offrent une vision plus « électronisée » du morceau. Une petite infusion électrique par rapport à l’original qui offre une nouvelle version et approche du titre. Probablement, la version la plus aboutie de l’EP. »