Felix Bernhardt – The Wireless Beat

Le label lillois Signaletik Records est infatigable. A peine sa première sortie digitale, Needles & Fibers EP, de l’ukrainien Egor Boss, sortie et l’arrivée toute prochaine d’un double vinyle de Sasha Wins et Igor Shep, l’équipe de Signaletik récidive de plus belle en proposant les nouvelles productions de l’allemand Felix Bernhardt. A l’instar de la première sortie, le label lillois souhaite une fois de plus offrir une vitrine internationale à un jeune artiste. Felix Bernhardt se caractérise par un son Minimal impulsif, indéterminé et grésillant qui sont sortis, jusqu’à ce jour, sur différents labels allemands (comme Afulab ou Hardshower). Cet artiste s’est d’ailleurs fait remarquer également par un autre projet, The Minimal Synthetic, une compilation contenant 700Mo de samples Minimal. Il n’est pas seulement un producteur de la nouvelle génération mais aussi un DJ qui a mixé à côté de noms tels que DJ Hell, Laurent Garnier et George Morel.

Cet artiste vise avant tout une certaine efficacité sur le dancefloor et cherche à nous offrir des titres percutants et dynamiques afin de rendre nos nuits le plus festive possible. Objectif qu’il entretient une fois de plus avec trois titres Minimal Techno explosifs regroupés sur cet EP, The Wireless Beat. Le titre éponyme est efficace emmenant même les clubbers au centre du dancefloor grâce à sa nappe de basses lourdes et son ambiance à la fois intrigante et captivante. Le titre Polter Geist continue sur la voie de cette incitation au mouvement avec des sons Deep Minimal à la basse profonde et ses cordes de bruit blanc tout au long du track allant provoquer les danseurs jusque dans les coins les plus reclus du dancefloor avec un son dark et quelque peu malsain. Blunt Ball nous emmène dans un univers plus hypnotique et assombrissant à la basse lourde accentué d’effets assez symptomatiques du mouvement minimal. Bien que cet EP soit d’une grande qualité, il dénote un tout petit peu avec l’approche très techno des autres releases du label à cause de cette très forte identité minimal qu’il porte (parfois un peu difficilement). Des sonorités assez classiques du mouvement bien que légèrement remis au goût du jour et relativement efficace.