Underworld – Barking

Underworld – Barking

Underworld - Barking - Cooking Vinyl

Bonne nouvelle, les dinosaures de la techno ont encore du jus, assez pour délivrer un nouveau disque au son toujours aussi personnel, épaulés cette fois-ci par quelques featurings plus ou moins bien sentis. Respectivement 53 et 51 ans (et pas l’ombre d’une potentielle retraite), Karl Hyde et Rick Smith sont comme qui dirait un vieux couple. Ensemble au boulot depuis une trentaine d’années, ils créent Underworld à la fin des années 80 et marquent alors plusieurs générations de techno-head. Vous ne trouverez pas de hit interplanétaire comme Born Slippy ou King Of Snake, mais Barking inclut sans problème de bons moments, comme tant d’autres que l’on a vécu sur leurs cinq premiers albums.

L’introduction Bird1 joue bien son rôle, une techno chantée reconnaissable entre mille, et une mélancolie caractéristique qui marque leur territoire d’entrée de jeu. Le trio anglais devenu duo après le départ de Darren Emerson cherche plus que jamais l’éclectisme, en s’associant avec High Contrast pour leur première incursion dans la drum’n bass avec le single Scribble, un petit bijou de jungle produit dans les nuages! A côté de ça, on décèle tout de même d’inévitables erreurs de casting (ça devait arriver) avec Hamburg Hotel, morceau électro alambiqué mais qui éprouve des difficultés à convaincre, le limite eurodance Between Stars ou l’horrible Diamond Jigsaw (featuring Paul Van Dyk, drôle de coïncidence), soupe trance difficile à digérer… N’appuyons pas sur la touche ‘eject ‘ pour autant, Underworld sait se faire respecter, notamment avec des morceaux comme la sympathique ballade au clair de lune Louisiana, la techno-pop efficace de Grace ou l’aérien Always Loved Film, le genre de truc qu’on a honte d’adorer…

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